Caractérisée par une importante dégradation des écosystèmes naturels, les territoires de vie du Siroua sont aujourd’hui exposés à un risque élevé, à très élevé, d’érosion hydrique. La détérioration de bassins versants illustre les effets d’entraînement observés localement. La perte massive des sols fertiles, en partie due au surpâturage et au contexte climatique, augmente le ruissellement en particulier lors des crues, au détriment de la recharge des aquifères et de l’écoulement des sources à l’aval. Cela entraîne une accentuation locale du climat chaud et sec, faute d’humidité dans les sols et de végétation pour le processus d’évapotranspiration.

A lire ICI, Un regard croisé entre Olivier Hebrard, Consultant en agroécologie, permaculture, gestion intégrée de la ressource en eau et, Mohamed Bayejja, Chef de pôle Agriculture Durable et Environnement – Migrations & Développement